Kazakhstan. Cauchemar Suisse
De Genève au Tessin les jeux troubles avec l’un des pays les plus décriés au monde
En février, Genève est au centre d’un nouvel épisode de la «saga Khrapunov», du nom d’un ministre kazakh exilé en Suisse, accusé dans sons pays détournement de fonds public. Retour sur quinze ans de rapports sulfureux entre l’economie et la politique helvétiques et le pays de Nursultan Nazarbaïev. Par Fabio Lo Verso et Federico Franchini correspondant au Tessin.
La Suisse vit actuellement son feuilleton kazakh. Principaux protagonistes: Victor Khrapunov, l’ancien ministre et ex maire de la ville d’Almaty qui vit en exile à Genéve depuis 2008, et le régime de président Nursultan Nazarbaïev. Rien ne nous épargné dans haletant thriller politico-financier, ni son lot d’espions ni ses coups tordus. Accusé de détournement de fonds au Kazakhstan, Victor Khrapunov crie à la «persécution». Depuis l’arrivée de ce dernier à Genéve, la presse a fait ses choux gras du conflit opposant le ministre déchu au puissant président kazakh. Dans la Cité de Calvin, Khrapunov a publié un livre de 240 pages dont le titre claque une déclaration de guerre, Nazarbaïev, votre ami le dictateur, et déposé plainte contre la fille du président, laquelle … réside également à Genéve!
Le 19 février dernier, un nouvel épisode apparaît dans cette saga. Le Temps revèle que plus jeune fils de la famille Khrapunov a reçu un acte de poursuite pour une créance datant de janvier 2000; il était age de… trois ans. Cette offensive fait partie d’une stratégie visant à «exercer une maximum de pression» et à «compromettre la reputation» de l’entourage de l’ancien dignitaire, selon un document que s’est procuré le quotidien romand. Une strategie qui consiste «à déposer à Genéve une série de réquisitions de poursuites contre membres de la famille Khrapunov et leurs proches».
L’OMBRE DE L’ARGENT KAZAKH AU TESSIN
Pendant ce temps, près de Lugano, tes travaux viennent de commencer sur le site de la villa Romantica de Melide, démolie malgré sa valeur architecturale, pour faire place à des appartements de luxe. L’ombre de l’argent kazakh plane sur ce chantier qui met le Tessin en émoi. En 2010, la RTS dévole les dessous de l’affaire: l’accuisition de la villa Romantica a été réalisée par un homme de paille de Timur Kulibayev, magnat du pétrole, devenu milliardaire lorsqu’il dirigeait KazTransOil, la compagnie publique kazakhe des oléoducs, et….mari de Dinara Kulibazeva, fille du Président Nazarbaïev.
Après s’etre installée en 2007 au Tessin, en qualité de directrice commerciale de la société Viled International SA (enregistrée peu avant à Paradiso), Dinara Kulibayeva met le cap en 2009 pour Genéve. Elle y fait l’acquisition, pour 74,7 millions de francs, d’une somptueuse propriété au bord du lac à Anières. Les dessous de crete transaction record ont fait couler beaucoup d’encre, les autorités genevoises ayant donné le feu à l’achat d’une surface de 7960 m2, soit largement au-dessus du plafond de 3000 m2 fixe pour les citoyens non-européens.
La RTS détaille le montage financier, via un circuit off-shore, qui aboutit au rachat la ville Romantica pour un montant de 8,5 millions de francs. Et dévoile le role de la société Stott Limited, basée à Tortola, aux iles Vierges britanniques, dont le représentant au Tessin étaig l’homme d’affaires d’origine kosovare Behjet Pacolli. Ce dernier se retirera des entités financiéres placées derriére ce rachat, en démentant sans relache que Timur et Dinara Kulibaye soient à la manœuvre. Mais ses étroites relations avec le pouvoir kazakh affaiblissent la crédibilité de de démenti. Le groupe Mabetex, qu’il a fondé et longtemps dirigé (aujourd’hui, il reste entre mains de sa famille), est en effet présent au Kazakhstan depuis la deuxième moitié des années 1990. Lorsque le président Nazarbaîev décide de bâtir une nouvelle capitale, Astana, le groupe Mabetex est chargé de la construction de plusieurs grands projets : l’aeroport international, le siège du gouvernement, le vélodrome, le theâtre, etc. L’entreprise est actuellement mandatée pour la realisation d’un centre dédié à l’Exposition universelle sur l’énergie que la capitale kazakhe accuieillera en 2017.
De Géneve au Tessin, en passant notamment par Berne, l’argent kazakh ne cesse de provoquer des remous. Depuis quinze ans, il défraye reguliérement la chronique. Les premiers scandales éclatent en Suisse en 1999, puis 2003, lorsque de Département fédéral des affaires àtrangères (DFAE) bloque 115 millions de dollars dans le cadre d’une procédure d’entraide judiciaire avec les Etats’Unis, à la suite d’une affaire de corruption.
La justice helvétique reconstitue le circuit des pots-de-vins versés par trois compagnies étasuniennes pour extraire le pétrole des riches gisements kazakhs. Elle découvre que l’argent était directement contrôlé par le président Nazarbaïev, à travers une fondation enregistrée au Liechtenstein. Ces avoirs ont été restituès à des ONG locales ou internationales basées au Kazakhstan, par tranches (la derniére a été versée en 2005) sous surveillance de la fondation privée Bota, créée en 2008 par Berne, Washington et Astana1, qui s’assure que l’argent profite à la population concernée.
RETENTISSANT COUP DE THEATRE
Après une relative accalmie, les scandales éclarent à nouveau à partir de 2010. Cette année-la, le Ministére public de la Confederation (MPC) ouvre une enquête pour blanchiment contre le gendre du président, le milliardaire Timur Kulibazev (lire plus haut), vice-président de la société étatique des hydrocarbures, la KazMunaiGaz (KMG). C’est ette dernière société qui se trouve au centre des investigations helvétiques. Le MPC confisque environ 665 millions de francs dont le dernier destinataire était Kulibayev.
L’origine de l’argent est à rechercher dans des cessions présumées illicittes, effectuées par le biais de sociétés basées aux Iles Vierges britanniques, parmi lesquelles figure la Darley Investment Services Inc, domiciliée aupres d’une étude d’avocats à Lugano. En décembre 2013, le MPC clôt le dossier: la police financière kazakhe, en exécutant une demande d’assistance judiciaire, était arrivée à la conclusion qu’aucun élément ne pouvait justifier l’existence d’un délit préalable aux opérations de blanchiment soupçonnées d’être commises en Suisse. Le MPC s’aligne sur cette position.
Le même MPC provoque, en revanche, un retentissant coup de théâtre en 2014. Il ouvre carrément une énquete pénale contre le Kazakhstan…pour espionnage économique et atteinte à la sécurite nationale. Au centre de ce conflit, on trouve un certain… Victor Khrapounov. Début 2013, l’un de ses avocats découvre que l’un de ses ordinateurs avait été manipulé et que ceus de l’entourage professionnel proche de l’ex-maire d’Almaty ont été infectés par un logiciel espion.
Le Parquet de Genéve ouvre une procédure. Elle remonte rapidement jusqu’au Ministère public de la Confederation qui utilise ce dossier d’espionnage contre le pays de Nazarbaïev. La procédure, toujours en cours2, aurait eu de quoi crisper les relations diplomatiques entre les deux Etats. Une situation d’autant plus délicate que la Suisse représente le Kazakhstan – ainsi qu’auttres anciennes républiques soviétiques – aupres du Fond monétaire international (FMI). Mais la diplomatie entre les deux pays reste inébranlable.
«Cette affaire n’a jusqu’à présent aucun impact sur les relations entre la Suisse et le Kazakhstan», déclare le Conseil fédéral en répondant, en juin 2013, à une interpellation parlementaire. Deux ans plus tard, en mai 2015, dans un article de l’agence swissinfo.ch, le Departement fédéral des affaires étrangères (DFAE) maintient que les relations sont toujours «très bonnes». In en veut pour preuve les voyages de plussieurs conseillers fédéraux au Kazakhstan., le dernier étant celui de l’alors ministre des Finances Eveline Widmer-Schlumpf en 2014. «Il n’y a pas de raison de croire que les événements récent auront un impact sur le développement des relations économiques avec le Kazakhstan», estime, toujours dans swissinfo.ch, Fabian Maienfish porte-parole du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO).
2014 et 2015 figurent parmi les années riches en événements dans l’histoire des relations tourmentées entre la Suisse et le Kazakhstan. En juin 2014, l’Office fédéral de la justice (OFJ) refuse l’extradition de Victor Khrapunov au Kazakhstan, alors que le Parquet genevois avait donné suite à une demande d’entraide judiciaire avec Astana. L’OFJ invoque l’article 2 de la Loi sur l’entraide internationale en matière pénale, considérant que la procédure kazakhe ne présentait pas les garanties nécessaires én matiére de respect des droits de l’homme ou de procés équitable. Une enquête du journal Le Temps publiée le 21 octobre 2014, fait la lumière sur le rôle de lobbyiste joué, dans ce dossier par Thomas Borer, ex’ambassadeur suisse à Berin. «Comme l’indiquent les documents que Le Temps a consultés, Thomas Borer, regrettant la décision de l’OFJ, a proposé en août dernier à Marat Beketayev, vice-minstre kazakh de la Justice, une série de mesures visant à faire pression sur les autoritiés suisses» Pour commencer, le lobbyiste demandait le feu vert du vice-ministre pour qu-une interpellation, déjà préparée, soit déposée au parlement suisse par des parlementaires alliés (la mise en italique est due à la rédaction) Quelques jours plus tard Thomas Borer revenait à la charge auprés du vice-ministre kazakh en lui demandant une réponse rapide, si possible avant la fin de la session d’automne du parlement», écrit le journaliste Alexis Favre, auteur de l’enquête.
Le conseiller national UDC bâlois Christian Miesch est l’un de ses parlementaires alliés, indique le quotidien romand. Le 26 septembre 2014, il dépose une interpellation intitulée «Détournement présumé de fonds publics de la Republique du Kazakhstan». Que fait Suisse?». Derriére cette question se cache l’énquête ouverte en 2012 à Genéve contre Victor Khrapounov et sa femme Leila, vertement accusés par le s’être enrichis sur le dos du people kazakh. Christian Miesch demande au Conseil fédéral:
La Suisse serait-elle prête à extrader des personnes comme Victor Khrapunov ver le Kazakhstan, pour qu’elles soient punies comme elles le méritent? «Cette intervention s’inscrit dans une démarche de lobbyisme de plus grande ampleur, orchestrée par l’ancien ambassadeur Thomas Borer et l’étude zurichoise Homburger, pour le compte du gouvernement kazakh», analyse le journal Le Temps. Dans sa réponse, le Conseil fédéral suggère les raisons qui ont motivé refus de l’OFJ: «Il n’est possible de répondre à une demande d’extradition que les lorsque les conditions légales sont remplies et qu’il n’existe aucun motif d’exclusion (comme la persécution pour raisons politiques, des atteintes aux droits de l’homme).»
Représentant les intérêts du gouvernement de l’ex-république soviétique en Suisse, Thomas Borer a pour tentative d’incitation à la violation du secret de fonction». En janvier 2015, la NZZ écrivait que l’ex-ambassadeur Borer aurait proposé au gouvernement kazakh des informations confidentielles provenant du MPC. Comme il l’expliquait lui-même quelques jours plus tard dans la Basler Zeitung, son mandat est de «conseiller le ministére kazakh de la justice dans sa collaboration avec les autorités suisses en lien avec les procédures pénales contre des personnes qui ont fraudé des milliards au Kazakhstan et ont blanchi en Suisse une partie de ces sommes». Il était soupçonné d’avoir, dans ce cadre, incité un collaborateur du Ministère public de la Confédération à violer le secret de fonction. Une enquête interne avait néanmoins blanchi l’ancien diplomate. Le MPC avait ensuite confié le dossier à son autorité de surveillance, afin de ne pas être juge et partie.
Avant d’éclabouser l’une des figures de la diplomatic helvétique, le lobbying kazakh a failli faire tomber l’étoile montante du parlement fédéral, la libérale- radicale bernoise Christa Markwalder. En juin 2013, elle avait dépose une interpellation parlementaire. Elle s’inquiétait du sort réservé à al procedure judiciaire contre les époux Khrapunov. Une intervention qu’elle n’avait pas rédigé de sa main…. Faisant l’impasse sur les verifications d’usage, elle s’était contentée de reprendre la note rédigée par une agence de relations publiques mandatée par le parti kazakh Ak-Jol, proche du pouvoir mais qui s’est fait passer pour une formation de l’opposition. Ses collègues ne lui en ont pas tenu rigueur. La parlementaire, qui a plaidé la «naïveté», a été élue à la presidence 2016 du Conseil national.
Dans la «campagne d’influence occulte» que le Kazakhstan mène en Suisse, Le Temps éplinge aussi le spécialiste genevois du crime organisé Nicolas Giannakopoulos. Dans un article publié le 16 juin 2015, le quotidien s’appuie sur des documents exploisifs publiés sur le web «à la suite d’un piratage informatique massif subi en 2014 par les autorites d’Astana». Il s’agit d’un courriel confidentiel et d’un mémorandum dévoilant comment l’ONG fondée à Genéve par M. Giannakopoulos, l’Observatoire du crime organisé, a été mandaté pour rédiger un rapport sur l’un des plus virulents opposants au Président Nazarbaïev, l’ancien banquier milliardaire kazakh Mukhtar Ablyazov, détenu en France et se trouvant sous le coup d’une demande d’extradition émanant de la Russie et de l’Ukarine pour le compte d’Astana, qui l’accuse d’avoir détourné des milliards de dollars.
L’enquête du Temps met au jour les trois leviers utilisées par le Kazakhstan pour neutraliser le résultat des investigations de certaines ONG favorables à Mukhtar Ablyazov: une firme londonienne de relations publiques, de renseignement économique et d’influence, un cabinet d’avocats très en vue dans la capitale britannique et….. l’Observatoire du crime organisé. Le rapport rédigé par cette ONG n’a pas encore été publié. Dans les colonnes du Temps, Nicolas Giannakopoulos affirme: «J’ai décidé qu’il serait publié quand il y aurait une décision définitive de la justice française concernant Mukhtar Ablyazov.» Arrêté sur la Côte d’Azur en 2013, le sort de l’ex’oligarque kazakh est entre mains du Conseil d’Etat français, après que deux juridictions, puis Matignon, ont donné leur feu vert pour sont extradition vers la Russie.
LUGANO, CAPITALE DU PETROLE KAZAKH
Alors que les conflits judiciaires se multiplient, les relations économiques se poursuivent. Notamment au Tessin, ou les autorités locales font preuve d’activisme. Le 29 août 2014, l’amssadeur kazakh en Suisse, Mukhtar Tleuberdi, est accueilli à Lugano par le maire de la ville Marco Borradori. Sur les rives du Ceresio – nom littéraire du lac de Lugano – est basée la KazMunaiGaz Trading, dont le représentant Dmitri Ponomarev accompagne l’ambassadeur pendant la visite é la municipalité luganaise.
La KazMunaiGaz Trading n’est pas une sociéte comme les autres. Selon l’ambassadeur Tleuberdi, il s’agit de l’unique entité aitorisée à commercialiser le brut extrait par la KMG, la sociéte nationale kazakhe des hydrocarbures. Cette profilique antenne commerciale appartient en réalite à KazMunaiGaz International, anciennement Rompetrol, sociéte de droit néerlandais détenue à 100% par l’entité publique kazakhe KMG, propriétaire de deux raffineries en Roumanie et de plus de mille stations d’essence dans six pazs, dont la France (sous l’enseigne Dynef).
A Lugano, la visite de l’ambassadeur kazakh a pour effet de braquer les projecteurs sur la réseu de sociétes de négoce qui prospérent au Tessin. En quelques années, Lugano est devenue l’une des capitales de la commercialisation du pétrole kazakh. A l’image de Genéve3, la place financière tessinoise a connu une croissance exponentielle du négoce de brut en provenance du pazs de Nazarbaïev. Profitant de cette manne, un ancien collaborateur de la KazMunaiGaz Trading, Timur Azimov, y a fondeé la sociéte de trading Integrodate SA après y avoir construit une villa à Lugano, ou il possède un terrain de 3300 métres carrés. Par l’intermédiaire d’une société inscrite au Registre du commerce sous le nom de son épouse, le même Timur Azimov se prépare à injecter 40 millions de francs dans un projet d’Académie des sports à Ambri. Un accord a été signé à cet effet avec Hockey – Club Ambri – Piotta préside par le conseiller aux Etats Filipo Lombardi.
Au mois de novembre 2013, lorsqu’il présidait le Conseil des Etats, le démocrate-chrétien tessinois s’était rendu en visite officielle au Kazakhstan. Le parlement suisse avait annoncé le voyage sur son site, informant que le sénateur Lombardi rencontrerait Kassym-Jomart Tokayev, président du Sénat kazakh, et Nurlan Nigmatulin, président de la Chambre des représentants. Mais il omettait de mentionner que Filippo Lombardi serait accueilli par le Président Nazarbaïev lui-même. C’est d’ailleurs le chef de l’Etat kazakh qui a rendu publique cette rencontre sur son site personnel. Pour quelle raison la Suisse s’est-elle montrée moins transparente que le Kazakhstan? Ce pays figure pourtant au 160ème rang sur 179 Etats au classement international de la liberté de la presse; selon Amnesty International, les droits fondamentaux y sont régulièrement bafoués et le clan grande partie de la population vit dans la pauvreté.
Au Tessin, ou le nombre des citoyens kazakhs a augmenté de 386% ces dix dernières années, le retour du sénateur Lombardi du Kazakhstan était attendu comme celui du Messie par les entrepreneurs tessinois qui se montrent de plus intérressés à investir dans ce pays. A l’issue du voyage de Lombardi et de la rencontre d’août 2014 entre l’ambassadeur kazakh en Suisse et le maire de Lugano, l’Association des industres tessinoises (AITI) décide de lancer une campagne d’information sur «les différentes opporunités d’investments et de commerce» au Kazakhstan.
Deux ans plus tôt, en avance sur l’AITI, la Chambre de commerce du canton du Tessin avait tenu un séminaire d’information à l’intention des entreprises et les investisseurs tessinois. Une délégation issue de cette chambre a effectué un voyage au Kazakhstan en septembre 2015 et une nouvelle partira pour Astana en mai prochain.
1 Lire l’interview de Pietro Veglio, membre de la fondation Bota, chargée de gérer le processus de restitution des fonds au Kazakhstan, dans La Cite de Septembre 2014
2 Nous avons demandé au Ministère public de la Confédération (MPC) à quel stade se trouvait la procédure. Se réponse : «Nous pouvons confirmer que le MPC mène une procédure dans ce contexte. En se basant sur le secret de fonction et le secret de l’institution nous ne pouvons pas vous fournir de plus amples informations en ce moment»
3 Selon le magazine Bilan de juillet 2011, «la Cité de Calvin est devenue le centre ou se traite un tiers des volumes mondiaux de pétrole, dont au moins 80 à 85% du pétrole russe et 65 à 70% du kazakh».