Le procureur général du Kazakhstan Tousoupbekov et le président de l’Agence de lutte contre la criminalité économique et la corruption (ABEKP) Kojamjarov prennent le relais de la campagne médiatique orchestrée contre les Khrapunov
Les médias affiliés au clan du président Nazarbaev et les médias publics dépendant du gouvernement de la RK ont lancé au Kazakhstan une campagne de dénigrement destinée à détruire la réputation de l’ancien ministre Viktor Khrapunov. Cette campagne s’appuie sur un article paru dans le journal BILAN.
La publication de ces articles diffamatoires nous a permis d’apprendre qu’une enquête pénale avait été ouverte contre ma famille.
À titre d’exemple, voici un extrait d’un article paru sur un site affilié au clan Nazarbaev.
Tengri News kz
« La police financière du Kazakhstan a ouvert deux enquêtes pénales à l’encontre de l’ancien akim d’Almaty Viktor Khrapunov, annonce Interfax-Kazakhstan, citant une source au sein de la police financière.
En 2009, l’ancien akim a fait son entrée dans la liste des 300 Suisses les plus riches établie par le journal Bilan. Sa fortune était alors évaluée à 300-400 millions de francs suisses (360-480 millions de dollars). Un an plus tard, les noms du fils et de la fille de Khrapunov — Illiyas et Elvira — sont également apparus dans le classement de Bilan.
En novembre 2010, l’Union des musulmans du Kazakhstan (SMK) et l’organisation civique suisse Humanitas Helvetica ont créé une commission conjointe destinée à examiner les activités de l’ex-akim d’Almaty ».
En 2011, le Parquet général de la RK, présidé par le Procureur général Rachid Tousoupbekov, a annoncé lors d’une conférence de presse l’ouverture d’enquêtes pénales à l’encontre de l’ex-ministre V. Khrapunov, résident suisse depuis 2011, sur la base du classement publié dans le journal BILAN.