Appel de la famille Khrapunov à la communauté internationale
Aloua ABLIAZOVA est devenue victime des répressions politiques du Président kazakh Noursoultan NAZARBAIEV.
Dans la nuit du 29 mai à Rome, quelques dizaines d’officiers de la police italienne avaient fait irruption dans l’appartement d’Alma SHALABAEVA, épouse de Moukhtar ABLIAZOV, et l’avaient emmenée de force et à titre précaire dans une direction inconnue. Lors de cette arrestation illégale, les policiers ont tabassé un des proches d’Alma, Bolat SERALIEV.
Le lendemain, la veille de la Journée internationale des droits de l’enfant (Journée mondiale de la protection des enfants), les forces de l’ordre italiennes ont kidnappé la fille d’Alma SHALABAEVA et de Moukhtar ABLIAZOV âgée de 6 ans.
Les droits d’Alma SHALABAEVA et de sa fille ont été violés de la façon la plus cruelle selon la déclaration du Procureur local qui a exigé de faire cesser les arrestations illégales des membres de la famille de Moukhtar ABLIAZOV.
Pourtant la police italienne ne s’est pas soumise aux ordres du Procureur, et le 31 mai très tôt le matin, l’épouse et la fille de Moukhtar ABLIAZOV ont été illégalement déportées au Kazakhstan par un avion privé appartenant au gouvernement kazakh.
Cette horrible violation de la Convention internationale remet en cause la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU, car ce kidnapping illégal et cette déportation des membres de la famille ABLIAZOV représente une transgression de la Loi, d’autant plus que ce crime a été commis par des représentants du pouvoir de l’un des Etats européens.
La famille Khrapounov attire l’attention de la communauté internationale, des chefs d’Etats et des organisations internationales des droits des citoyens à la violation des droits de la famille ABLIAZOV et demande de ramener Alma SHALABAEVA ainsi que sa fille de 6 ans, Aloua, kidnappées la veille de la Journée internationale des droits des enfants (Journée mondiale de la protection des enfants), dans leur famille.
La communauté internationale et les organisations mondiales des droits de l’Homme ne peuvent pas fermer les yeux face à une telle violation de toutes les lois et des conventions internationales, d’autant plus qu’elle a été commise sur l’ordre de l’actuel Président de la République du Kazakhstan, Noursoultan NAZARBAIEV.